PROJET DE FER DE MBALAM : La convention minière signée

C’est une étape importante dans la vie de ce projet d’envergure qui a été franchie le 29 novembre 2012 et, qui permet dorénavant de voir plus clair sur les obligations de l’Etat et de Cam Iron.»

C’est fait ! Après la longue période qui a séparé l’attribution du permis de recherche et l’aboutissement des négociations menées par le Gouvernement camerounais et ses conseillers minier, juridique et financier, le deuxième plus grand projet minier de fer d’Afrique va enfin décoller.  La signature de la convention minière et la convention collective d’entreprise exerçant dans ce projet venait ainsi sonner le glas d’une longue attente, à entendre les langues qui se déliaient. Pour un coût total de 8,7 milliards de dollars, soit environ 4350 milliards de nos francs, le projet  d’exploitation du gisement de fer de Mbalam dans la région de l’Est a mis un accent sur l’impact économique et social. La cérémonie fort courue et présidée par le président du comité de pilotage Louis Paul Motaze, Secrétaire Général des Services du Premier Ministre, a ainsi permis de mettre en lumière  les dispositions relatives aux droits et obligations de chaque partie. Notamment la définition des phases de construction du projet, les règles d’hygiène, de sécurité et de protection de l’environnement et du patrimoine culturel, ainsi que les relations avec les communautés affectées par le développement minier …etc.

La convention minière signée entre l’Etat représenté par le Ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique, Emmanuel Bondé et la société Cam Iron, représentée par son Président Guilio Losello, engageait les deux parties d’une part, à améliorer le Produit Intérieur Brut (PIB) et, d’autre part à développer le volet social, à travers la création de milliers d’emplois directs et indirects.

Il convient cependant de noter que, le Cameroun et le Congo, dépositaires de grands gisements de fer dont l’un situé dans la zone de Nabeba au Congo et l’autre à Mbalam dans la partie camerounaise ont convenu de l’exploitation commune de leurs gisements en passant par le Cameroun. Avec ce projet intégré, qui comporte une ligne de chemin de fer de 510 Km de Mbalam au port de Kribi et de 70 km de Nabeba à Mbalam, une usine d’exploitation de fer et un terminal minéralier, l’on devra construire une centrale hydroélectrique de 350 mégawatts (MW). 

Prochaine étape, la délivrance du permis d’exploitation qui est fortement tributaire du bouclage financier du projet.