MINISTERE DES MINES, DE L’INDUSTRIE
ET DU DEVELOPPEMENT TECHNOLOGIQUE
DU CAMEROUN
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Diamants bruts : le Cameroun officiellement exportateurL’entreprise C&K Mining a reçu son certificat d’exportation des mains du Ministre Emmanuel Bondé le 16 janvier 2013 à Yaoundé.
La cérémonie s’est déroulée à grande pompe, sous la présidence du Ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique, en présence d’autres membres du Gouvernement et du Corps Diplomatique. L’occasion a permis aux responsables de la société C&K Mining, de recevoir symboliquement le tout premier certificat de Kimberley du Cameroun, le quitus pour exporter le diamant. Depuis août 2012, (date de l’adhésion du Cameroun au Processus de Kimberley), quelques 600 carats (unité de mesure en masse pour les pierres précieuses) de diamants bruts ont été produits, l’équivalent de 125 grammes de diamants bruts. Jean Kisito Mvogo précise que cette exportation est chiffrée à 72 millions de FCFA. Il explique par la suite que ces diamants ont été évalués selon les règles, en tenant compte de leur transparence, de leur couleur, et de leur aptitude à être taillé. Et une fois taillée et travaillée, une seule de ces pierres peut en effet coûter des centaines de millions de F.
Il existe des exigences du SNPPK, pour l’exportation. Les diamants bruts doivent être accompagnés du certificat de Kimberley de l’Etat du Cameroun, tout importateur de diamants bruts doit s’assurer qu’ils sont disposés en lots et logés dans leurs conteneurs d’origine. Tout titulaire d’une autorisation de commercialisation de diamants bruts doit tenir à jour un carnet de reçu qui précise son nom, les références de sa carte d’artisan ou de collecteur, la date de la transaction, le poids en carats des diamants et la valeur payée. Il est prévu de remettre un exemplaire du reçu au vendeur. Pour ces premières exportations, la société C&K Mining a dû payer certaines taxes, dont celle sur la certification, la taxe Ad valorem (8%), celle sur le droit de sortie (2%), et les frais de fonctionnement du Secrétariat Permanent du Processus de Kimberley (2,5%). En ce qui concerne la prochaine exportation, les recherches se poursuivent. Des études menées par le Bureau de Recherche Géologique et Minière de France (BRGM), font état d’une production artisanale de 5000 carats par an.
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